Teodoro : Je m’appelle … Je m’appelle Teodoro
» Dear Mickey Mouse, je m’appelle Teodoro.
J’habite … J’ai habité la même maison ,
Mickey : Local is beautiful
Teodoro : J’ai exercé la profession de chimiste. Je n’ai jamais su raconter une histoire.
Mickey : Evidently
Teodoro : C’est une histoire de fantôme.
Mickey : Ah!.. a detective novel
Teodoro : Une lecture d’un après-midi se transforma en une …
Mickey : A road movie
Teodoro : Oui
Mickey : Our position on the earth ?
Teodoro : Le Genius Loci ? Le génie du lieu ? Ici, l’endroit où, jadis ..?
Au fin fond de la Chine ..? Au fin fond de la Chine, il est un mandarin
plus riche que tous les rois dont nous parlentl’histoire ou la légende.
Tu ne connais rien de lui, ni son nom, ni son visage, ni la soie dont il est vêtu.
Mickey : I knew that man
Teodoro : Pour que tu hérites de ses innombrables biens, il suffit que tu agites
cette clochette qui est posée à côté de toi, sur un livre.
Mickey : Immediatly
Teodoro : Il ne poussera qu’un soupir, dans ces confins de Mongolie.
Il ne sera plus qu’un cadavre, ..
Mickey : Because that is the way the world is
Teodoro : et tu verras à tes pieds plus d’or que n’en peut rêver la cupidité d’un avare.
Mickey : Blah blah blah ; that is an exotic project
Teodoro : Chaque fois que je rentre chez moi, la même vision : étendue sur le seuil
de la porte ou jetée en travers de mon lit en or, la silhouette ventrue, à la natte noire
et à la tunique jaune, avec son perroquet dans les bras … Le mandarin Ti Chin Fu !
Mickey : As if facing us ?
Teodoro : On peut le dire aussi
Mickey : Most of political assassinations are conspiracies
Teodoro : Je n’en sais pas plus. Un fantôme passe toujours très vite.
Mickey : Keep smiling
Teodoro : Quand on n’a rien signé, pas laissé de photos, quand on n’y était pas
et qu’on n’a rien dit, comment pourrait-on vous prendre ?
Mickey : Il n’y a pas de chemin à suivre ; it is not only about war or struggle
but about ideas, about forms, about images.
Teodoro : ça joue sur les deux tableaux. A propos … elle a tenu à m’accompagner.
Mickey : That’s the 20th century.
Teodoro : Saviez-vous que son cousin est allé à DisneyWorld avec sa femme et son enfant ?
Il a été très impressionné.
Mickey : A historical monument exists because the tourists exist.
Teodoro : Certaines images ont une perspective étouffée ;
c’est l’excès de la vision sur la vue.
Mickey : Even if it is a fact, it wouldn’t be true.
Teodoro : Elle parlait d’autre chose. L’amour me fait trop peur.
Mickey : And what about your destination ?
Teodoro : Je voudrais aller plus loin.
Mickey : We are discovering the structure of fiction.
Teodoro : En 1857, partait encore rue Pavée-Saint André, à 6 heures du matin,
une diligence à destination de Venise. Elle mettait six semaines.
Mickey : The movement of people, this is architecture not the volume.
Teodoro : Oui … commencer sa journée, comme si on arrivait de Singapour.
Mickey : Around 1980, the new reality of post-modern architecture become common knowledge.
Teodoro : Il était une fois un pays qui renfermait tous les pays du monde et dans ce pays
il y avait une ville qui incorporait toutes les villes du pays ; et dans cette ville il y avait …
Mickey : At first, we cannot begin to identify the city in question …
Teodoro : Oh! si seulement ce n’était pas la vie réelle, si seulement c’était une de tes histoires …
Mickey : If we meet, we have to make sure that the words we use mean the same.
Teodoro : Hier, nous avons fait inutilement le trajet jusqu’au Musée ; il était fermé,
bien que, selon le guide, il soit ouvert le Lundi.
Mickey : Hysterical tears
Teodoro : Il y a des choses auxquelles il est difficile de donner forme.
Mickey : We have to come to a final image.
Teodoro : Pour faire revenir le fantôme ? Pour l’empêcher de revenir ?
Mickey : Let me explain something : she doesn’t worry about it.
Teodoro : Peut-être on ne vit plus de la même façon …
Mickey : You can come to my house.
Teodoro : Thank you.